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lundi 26 juillet 2010


Actualités " asiatique fashion style "
de la semaine !



Yuko Shimizu : créatrice d'Hello Kitty
Nous présente
son nouveau personnage...

Hello Kitty, c'est elle. Ce petit chat blanc aussi célèbre que Maryline Monroe, a vu le jour en 1974 sous le crayon de Yuco Shimizu. Un atout marketing redoutable, qui fait vendre d'innombrables produits dérivés à travers le monde à grand coup de licence, et incarnant à la perfection la culture "KawaÏ". Aujourd'hui, Yuco est bien décidée à récidiver. 30 ans plus tard, c'est un nouveau personnage, Rebecca Bonbon, qui nait sous sa palette graphique !


"J'ai toujours principalement créé des personnages de
chats, un jour en feuilletant un magasine, j'ai vu un chien qui ressemblait à l'un de mes quatre chats. C'était un bouledogue français, et je me suis dit que de créer un personnage de ce petit chien serait intéressant !" Nous explique Yuco Shimizu.

Si Hello Kitty est une petite fille modèle qui vit à Londres chez ses parents, aime voyager et manger des cookies, Rebecca Bonbon,
se veut plus luxe et fashion!

"Elle est née à Paris, est trés coquette, adore le shopping et les gateaux. Elle vit à New York, depuis qu'elle à été adoptée par une riche socialiste New Yorkaise." Précise sa créatrice.

Une parisienne dans la grosse pomme qui aime les sucreries et la mode, voilà un "pitch" girly et fédérateur ! Une créature enfantine à la sauce Carrie Bradshaw, qui a tout pour séduire les filles de 7 à 77ans.

Mais y a-t'il au juste, une formule pour créer un personnage dont la frimousse parlera aux petites commes au grandes, et celà dans le monde entier?
"Le plus important est que je trouve le personnage mignon, si c'est le cas je pars alors sur une petite histoire, un univers graphique et un nom. Celà m'a pris 6 mois de l'idée au premier dessin pour Rebecca Bonbon, je travaille seul dans un premier temps, et ensuite une équipe de designers m'aident à développer l'univers".

La recette semble simple, et Rebecca Bonbon pourrait bien être la nouvelle créature KawaÏ tendance, ou plutôt "O sharé "("a la mode" en Japonais), comme le précise Yuco Shimizu. Déjà célèbre au Japon et en Corée depuis 2006, le bouledogue français devrait faire parler d'elle en Europe à la rentrée 2010. La licence, acquise par Freemantle Média depuis juin 2008, à déjà engagé la production de nombreux produits dérivés, en vente notamment chez Moa,
aux Galeries Lafayette et à la Fnac.

Propos recueillis par Mélody Kandyoti



Grand Bazar été 2010 Laforêt Harajuku !
source: Tokyo Fashion

La saison d'été à Harajuku symbolise un évènement majeur des Shoppers fanatiques et autres passionnés de mode, Le grand Bazar Laforêt ! Organisé deux fois par an, il enregistre des reccords de vente incroyable, les gens arrive par milliers et ressortent le sourire aux lèvres et en possession de leur fameux sacs imprimés "Grand Bazar" offrant un visuel assez étonnant !



La grande braderie à démarré le jeudi 15 juillet pour se terminer le lundi 19 juillet.
Les files d'attentes sont longues, mais les affaires y sont incroyables, parfois 90% de réductions sur les prix habituels de vêtements, accessoires de grandes marques Japonaise !



Cette année, Laforêt à pris "l'abonnement twitter" et un compte Twitpic ou l'on peut voir en temps réelle les ventes et des photos mises à jours à l'intérieur des magasins !
Tous les grands photographes de mode étaient à l'ouverture pour faire des shootings de l'évènement et offrir aux clients la possibilité de prendre la pose !






Beaucoup de clients ont eu la gentillesse de poser avant et aprés leurs achats, le grand bazar Laforêt frappe un grand coup encore cette année !



Interwiew Shoichi Aoki :
Créateur du célèbre magasine mode "FRUITS"
Propos recueillis par Tony Barrell


Tony Barrell: Eh bien la meilleure chose que nous pouvons vous demander c'est de vous présenter

Shoichi Aoki:Je suis Shoichi Aoki, 46 ans. Il ya cinq ans que j'ai commencé ce FRUITS magazine.Essentiellement, je ne les photographie, l'édition et je suis l'éditeur.


Tony Barrell: La qualité de votre magazine est basé sur la réalité de la rue, vous sortez, vous photographier des personnes.Vous n'allez pas photographier les mannequins, vous êtes seulement dans la rue. Pourriez-vous expliquer votre philosophie et pourquoi vous le faites?

Shoichi Aoki: Pour en revenir au magazine de rue qui j'ai commencé il ya quinze ans, qui était la mode de rue pour la plupart venue de l'étranger, pas japonais mais je pense que la mode réel est ce que les gens portent dans la rue, les vêtements qu'ils portent, la façon dont ils les portent et ce que vous voyez dans les magazines de mode, des modèles, a été appelée et elle est plus commerciale et c'est la raison pour laquelle j'ai commencé STREET (avant Fruits).
La street fashion japonaise a été traditionnellement une choses que les gens ont obtenu de l'Europe et l'Amérique, tout en suivant les tendances européennes et américaines.
Il y a environ un an avant que j'ai commencé FRUITS, tout à coup il y avait un changement.
Les gens ont commencé à porter des vêtements qui n'ont pas été influencés par l'Occident et que j'ai pu illustrer dans FRUITS.

Tony Barrell: Quelles sont ces choses qu'ils portaient que vous aviez remarqué?

Shoichi Aoki: Une des choses flagrantes c'est que les gens se basaient sur le recyclage de kimono japonais et portaient des choses comme geta - les sabots japonais en bois - et des trucs comme ça, en le mélangeant avec la mode occidentale.
Ce qui a attiré mon attention, et des vêtements en outre le mélange par de jeunes designers de vêtements japonais punk ce genre de chose. Cela a probablement commencé il y a six ou cinq ans et demi.

Tony Barrell: Je voudrais vous demander comment vous faites votre travail.Vous prenez des photographies de personnes, ils sont généralement face à la caméra, les gens savent que vous prenez des photos d'eux. Comment fonctionnez-vous, vous arrive t'il de vous cacher dans les vitrines et sautez quand vous voyez quelqu'un dont vous aimez le look?
Comment ça marche?

Shoichi Aoki: Je marche vers eux et vais leur dire qui je suis, je demande si je peux prendre une photo et puis juste leur faire remplir un court questionnaire. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais chaque photo a une courte description avec elle - ce qu'ils aiment, c'est peut-être la musique ou autre chose, ce qu'ils font, comment ils sont, etc

Tony Barrell: Et quels sont vos critères pour décider qui mettre?

Shoichi Aoki: Juste une sorte de coup foudre. Si je vois quelqu'un, qui je pense est assez à la mode ou plutôt cool, il a donc beaucoup à faire avec moi, mais en général je ne comprend pas les personnes qui portent une seule marque qui sont vraiment dans les marques.

Tony Barrell: Autrefois, que les Japonais étaient très conscients des marques, est-ce toujours le cas?

Oui, essentiellement le Japon est encore dans les marques, mais les jeunes sont différents, ils ne sont pas obsédés par les marques, peut-être quand ils sont grands, ils pourraient l'être, mais ce ne sera pas un cadeau !
A Shibuya et Ginza dans des endroits comme ça il semble y avoir encore une obsession de la marque.

Tony Barrell: Que pensez-vous des modes d'aujourd'hui et du potentiel des jeunes ?

Shoichi Aoki: je me sent comme s'il y avait une nouvelle génération qui devient visible et c'est peut-être chose la plus poignante de cette nouvelle génération notament l'utilisation du kimono. Le kimono est quelque chose dont les Japonais se sentent très proches et pourtant, il est traditionnel de même aussi il est «loin»
Si les créateurs de mode commerciaux ont commencé à réutiliser le kimono, c'est grace à eux; mais ces jeunes l'ont pris de nouveau dans leur propre culture et je me suis senti comme ça a été un trait de génie à venir - et une véritable expression de soi.
J'ai estimé qu'il n'était pas quelque chose qui a été influencé par des magazines ou dans les films.

Il est bon qu' il y ai des genres différents, cela signifie que la variété est grande et c'est la façon dont les consommateurs sont effectivement nourri ce qu'ils veulent revenir à des créateurs de mode dans une sorte de processus inverse. Mais cette tendance a été à son apogée il ya trois ans et je pense que c'est effectivement un retour en arrière maintenant et les magazines et les designers de mode sont une fois de plus la détermination de ce que les enfants portent - et ils sont pour la plupart d'obtenir leurs repères à nouveau à l'étranger, l'Europe et les États-Unis.

Chaque génération a son propre genre de mode de rue, mais j'ai l'impression que, peut-être c'est parce que je me fais vieux - les gens innovent le street style semblent beaucoup plus jeune maintenant.

Quand j'ai commencé la plupart des personnes qui ont été les investigateurs venaient de quitter l'école secondaire, mais maintenant il semble être plus comme des enfants dans leur troisième année de hautes écoles ou de premier cycle du secondaire donc beaucoup plus jeunes et les enfants portent des vêtements plus conservateurs !


Tony Barrell: Merci pour cette entrevue.




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Bonne semaine et à bientôt !!

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